Sommaire
ACTUALITÉ
- Vie des entreprises, concours, guides et catalogues, international…
CHANTIERS
- Le domaine de la Coquillade s’ancre dans la tradition provençale
- À Berlin, une toiture inversée végétalisée bien isolée
- 115 palmes de béton pour la nouvelle gare de Montpellier
- Dettwiller choisit les verrières modulaires
MATÉRIAUX DE TOITURE
- Spécial zinc
- Écailles de zinc sur galets belges
- Un ptérodactyle de zinc en Californie
PATRIMOINE
- Renaissance pour le toit d‘Azay-le-Rideau
ÉTANCHÉITÉ
- Vers des matériaux plus verts
SALON
- BePOSITIVE : la toiture au rendez-vous
- Produits : les nouveautés de BePOSITIVE
PUBLICATION
- Des professionnels bien guidés !
Edito
Des toitures qui respirent la santé
Faire rimer écologie, esthétique et performance, tel est le défi des industriels de demain, qui commencent à réfléchir à de nouvelles méthodes plus vertes pour protéger nos toits. En effet, si certaines couvertures sont réalisées à partir de matériaux naturels, renouvelables ou recyclables – à l’image des bardeaux de bois, des tuiles, des ardoises, des toitures végétalisées ou du chaume –, l’isolation (pas systématiquement biosourcée) et le complexe d’étanchéité placés sous ces couvertures relèvent parfois de la chimie lourde. Bitume, polyuréthane, aluminium, polypropylène, colles et liants… ces composants pas toujours très verts sont aujourd’hui encore largement utilisés pour atteindre des performances thermiques optimales, ou pour réduire au minimum les épaisseurs mises en oeuvre, et ainsi gagner de précieux mètres carrés. Mais les choses changent, la recherche avance, et les fabricants, chercheurs, institutionnels et investisseurs se concertent pour développer des solutions plus naturelles à base de colza, de lin ou de micro-algues (voir p. 28), dont certaines arriveront sur le marché dans les mois à venir pour des toitures qui respirent la santé.
Adèle Cazier