Sommaire
CHANTIERS
- Tuiles solaires sur chalet isérois
- De l’eau, oui, mais pas trop !
ACTUALITÉ
- Vie des entreprises, prévention, réglementation, médias…
PUBLICATION
- Les Toitures terrasses sur éléments porteurs en bois
INTERVIEW
- Unilin au sommet de l’isolation
FOCUS SOLUTION, EN PARTENARIAT AVEC BWK
- Les écrans intérieurs d’étanchéité
CONCOURS
- Archizinc dévoile son palmarès
PATRIMOINE
- Une toiture de gris et d’or
SALON
- Artibat en « pôles » position
PRODUITS ET MATÉRIAUX
- Notre sélection Artibat
Edito
Un budget petit bras
L’objectif des 500 000 passoires énergétiques à rénover chaque année pourrait bien prendre du retard. Fin septembre, le gouvernement a présenté son projet de loi de finances (PLF) concernant l’année 2019. Au programme pour le secteur : une bonne nouvelle reportée, une exclusion confirmée, et une prolongation limitée… Autant d’annonces qui font grincer des dents les représentants du bâtiment, FFB et Capeb en tête, tant certaines mesures semblent aller à l’encontre de leurs attentes.
Dans le collimateur : le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite). Sa transformation en prime, prévue dans le Plan climat de l’ex-ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, a été décalée d’un an et n’entrera en vigueur qu’en janvier 2020. Une décision lourde de conséquences pour les professionnels, cette mesure étant censée rendre le dispositif plus attrayant : la prime, touchée tout de suite, venait remplacer un crédit d’impôt effectif à la fin du chantier seulement. Un report sans concertation avec la profession…
De plus, la restriction du Cite, effective depuis la mi-2018 et excluant notamment toutes sortes de fenêtres, a malheureusement été confirmée pour 2019. Des économies pour l’État certes, mais aussi un frein supplémentaire à la rénovation.
À côté de cela, le prolongement pour trois ans de l’éco-PTZ n’est qu’une maigre consolation. D’autant que cette (courte) prolongation s’assimile plutôt à une seconde chance pour le gouvernement, vu sa faible distribution (25 000 prêts attribués chaque année entre 2014 et 2017, bien loin des 100 000 attendus). De quoi attiser un peu plus encore la grogne montante de la Capeb et de la FFB. Une grogne apparemment entendue par le remplaçant de Nicolas Hulot, François de Rugy, qui s’est dit ouvert aux négociations concernant le Cite. À retardement donc.
Brice-Alexandre Roboam