Toiture magazine n°11

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Sommaire

ACTUALITÉ

  • Vie des entreprises, environnement, formation, guides et sites…

CHANTIERS

  • Isolation renforcée au bord de l’eau
  • Quand la tuile plate s’accorde avec le zinc
  • Bambins sous tuiles

TROPHÉES

  • Aléonard met ses tuiles à l’honneur

FOCUS SOLUTION

  • L’acier, métal pluriel
  • Un gymnase isolé sous acier

ISOLATION

  • Recticel Insulation a trouvé la bonne formule

ÉTANCHÉITÉ

  • Double chantier au Château

PATRIMOINE

  • Forte affluence pour le patrimoine culturel

SALON

  • La toiture s’affiche à Batimat
  • Produits : les nouveautés

Edito

« Massifier l’éradication des passoires »

Entre 7 et 8 millions. C’est le nombre estimé de « passoires thermiques » dans toute la France, contre lesquelles souhaite lutter le gouvernement. Annoncé par les ministres Nicolas Hulot et Jacques Mézard le 24 novembre, le vaste plan gouvernemental de rénovation énergétique distribuera 14 milliards d’euros entre le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite), les collectivités territoriales, les bailleurs sociaux ou encore la rénovation de bâtiments publics. L’objectif ? « Massifier » la rénovation thermique, à hauteur de 500 000 logements par an, pendant cinq ans. Une intention louable, aussi bien en termes de respect de l’environnement que de création d’emplois engendrée par les travaux à venir. Mais certaines mesures annoncées, provoquent déjà des remous. En ligne de mire, le système de taxe sous forme de bonusmalus : pour ne pas être touchés au portefeuille, les propriétaires de logement à forte consommation énergétique n’auront d’autre choix que de rénover leur bien. Une dynamique que la FFB n’a pas hésité à qualifier « d’écologie punitive », tant elle pénalisera les propriétaires modestes, qui occupent en grande majorité ces passoires thermiques. Autre point sensible, la massification ne doit pas se transformer en industrialisation. Selon la Capeb, le risque pour les TPE de ne devenir que des sous-traitants, relégués à un travail d’exécution « standardisé », est fort. Alors que le gouvernement a initié – sur le tard – une démarche de concertation publique, il lui serait sûrement profitable de prendre en compte les alertes lancées par les organismes représentatifs des professionnels. Au risque sinon de devoir affronter une levée de boucliers qui, elle, n’aura rien d’une passoire.

Brice-Alexandre Roboam

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