L’agenceur n°65

A partir de 12,00

Sommaire

  • FOCALE
    Le loft fait son cinéma

 

  • NEWS
    Un label pour Midi 3DCoupe
    Mobibam s’associe à Leroy Merlin
    Hessel Lignal passe au durable
    CA record pour Consentino

 

  • ACTUALITÉ
    FCBA passe les tests

 

  • DOSSIER
    LA CUISINE, ENTRE IDENTITÉ ET CENTRALITÉ
    L’ouverture comme vecteur social :
    Entretien avec Caroline Tissier :« Cuisine ouverte ou fermée : la volonté de travailler en toute transparence »
    Tendances Eurocucina : La cuisine se dévoile à Milan
    Quelques exemples d’aménagement :
    Porcelanosa : Le Meilleur Pâtissier sur M6
    Une maison à Saint-Cloud : Alexandra Bougassol
    Le bar à vin Nellu : Caroline Tissier
    Consentino : La Fondation McDonald
    L’avis des fournisseurs :
    Nicolas Grys, pour Arlu
    Rachel Mugnier, pour Blum
    Philippe Laziosi, pour Compusoft + 2020
    Anthony Glories, pour Consentino France
    Jean-Luc Fuchs, pour Hettich France
    Nicolas Guerzider, pour Pfleiderer
    Géraldine Farges, pour Ployrey
    Sophie Siragusa, pour Rehau
    Stéphane Besson et Anne De Blanck, pour Unilin Panels

 

  • CÔTÉ COLLECS
    Des nouveautés chez Meister, KCS, Välinge Flooring et Unilin Panels

 

  • APPEL À PROJETS SPECIAL CUISINE
    Le palmarès de notre troisième session

 

Edito

Prendre l’abondance par les cornes !

Emmanuel Macron est maître dans l’art de l’éloquence. Que l’on soit pour ou contre sa politique, ce serait faire preuve d’une mauvaise foi caractérisée que de prétendre le contraire. Et outre ce talent-ci, il maîtrise également à la perfection sa communication et les éléments de langage qui vont de pair. Que penser dès lors de sa sortie tant décriée sur la fameuse « fin de l’abondance » ? Coup de com’, réalité ou exagération ?

De prime abord, le simple fait que cette punchline ait été prononcée lors d’un conseil des ministres filmé – fait rare ! – laisse peu de place au doute quant à la volonté de notre Président. Mais au-delà de la phrase choc et de l’indignation (surjouée) de l’opposition, se cache une réalité à laquelle il nous faudra nous confronter sous peu. De l’autre côté du Rhin, courant juillet, le chancelier allemand Olaf Scholz annonçait dans la presse de son pays une « réalité nouvelle », un « défi sans précédent »… En ligne de mire, évidemment, l’interruption des chaînes d’approvisionnement, la pénurie des matières premières et par-dessus tout la grave crise énergétique qui ne fait qu’empirer.

Reste à savoir si ce « régime de rareté » évoqué par l’économiste Patrick Artus de Natixis (par opposition au concept économique d’abondance, justement) sera transitoire – ou ne sera pas, pour paraphraser André Malraux. Et pour ne réduire la crise actuelle qu’à travers le prisme des énergies, la rupture semble
clairement se profiler. Pétrole, gaz, électricité vont venir à manquer. Que les raisons soient environnementales ou géopolitiques, le constat économique sera le même : il faudra faire avec (ou plutôt sans !).
Le bouclier tarifaire mis en place par nos dirigeants et prolongé jusqu’en décembre préserve encore un peu l’illusion d’un monde quasi habituel, à quelques pourcentages d’inflation près. Mais les éléments de langage – toujours eux – repris par les membres du gouvernement à grands coups « d’efforts », de « sacrifices » et de « raison », sont loin d’être de bon augure pour l’année 2023.

En 1973 déjà, face à la première crise pétrolière, le président en exercice Georges Pompidou faisait appel à « l’esprit d’économie du peuple français » autour de l’essence, de l’électricité et du chauffage. Un demisiècle plus tard, nul doute qu’il faudra plus que des économies, et surtout de meilleures « idées » qu’un passage à l’heure d’été pour parer à la crise énergétique qui impactera profondément nos sociétés.

Dans ce numéro, vous découvrirez au fil des pages les avis de nombreux professionnels du secteur impactés directement ou indirectement par la crise en cours. Ils nous partagent leur vision de la situation tout en évoquant leurs perspectives d’avenir. Et parmi les échéances à très court terme, le secteur de l’aménagement se donne rendez-vous pour deux évènements majeurs à Paris, architect@work les 22 et 23 septembre et le Mondial du Bâtiment du 3 au 6 octobre, sur lesquels vous retrouverez toutes nos équipes et bien sûr votre magazine L’Agenceur !

Brice-Alexandre Roboam

Type de support

Numérique (pdf), Papier et numérique (pdf)

Zone d'expédition

CEE / Suisse / Dom-tom, France Métropolitaine, Reste du monde