L’agenceur n°64

A partir de 12,00

Sommaire

FOCALE
Une salle de dégustation pour la maison Martell

 

NEWS
Réaménagement à la bibliothèque Sainte-Geneviève
Gautier investit dans une ligne de fabrication
Ça bouge chez BerryAlloc

ACTUALITÉ

  • Chiffres 2021 : rattrapage record pour l’ameublement

QUINCAILLERIE

  • Arlu-Foussier : un configurateur à utiliser Rapido !

FOCUS
À L’HEURE DU RÉEMPLOI DES MATÉRIAUX

  • Conseiller et produire pour généraliser l’économie circulaire
  • Une plateforme de recherche pour sensibiliser au réemploi
  • Le secteur tertiaire à la pointe du réemploi
  • Salons professionnels et durabilité

 

NOUVELLES TECHNOLOGIES
DES SOFTWARES POUR TOUS LES GOÛTS

  • 2020
  • Cabinet Vision
  • Cadwork
  • TopSolid
  • Teowin

 

AMÉNAGEMENTS BOIS
TRADITION ET MODERNITÉ

  • Le travail du bois, un savoir-faire intemporel
  • Entretien : Angélique Maillard
  • Quelques exemples de réalisations
  • Välinge part à la conquête du marché français
  • Blanchon à la croisée des chemins
  • Des parquets vitrifiés pour durer
  • « FSC est un outil utile à la filière française »
  • Côté collecs : spécial bois

 

APPEL À PROJETS

  • Le palmarès de notre deuxième session

 

Edito

Quand le virtuel devient réel : le paradoxe métavers

Après l’IA, les NFT, les blockchains… le métavers vient s’ajouter à la (longue) liste d’anglicismes peu compréhensibles qui fleurissent ces derniers temps dans notre actualité. Mais qu’est-ce donc que ce métavers ? Contraction des termes Meta et Universe, le métavers nous vient de la littérature de science-fiction, et notamment du roman Snow Crash de Neal Stephenson, publié en 1992, lui-même inspiré du cyberespace imaginé par William Gibson dans Neuromancien huit ans plus tôt. Il a surtout été récemment remis au goût du jour par Steven Spielberg et son film Ready Player One – adaptation cinématographique du roman éponyme d’Ernest Cline, paru en 2011 aux États-Unis.

Monde virtuel, immersif, où notre réalité est recréée dans un univers parcourable en 3D via un avatar, le métavers reflète un paradoxe : l’envie grandissante de repli sur soi-même et de sécurité intérieure, principalement
attisée par les confinements et la pandémie de Covid-19 ; et à l’opposé le désir compulsif d’appartenance à un collectif, exacerbé par les réseaux sociaux. Il se fonde surtout sur l’évolution d’un concept – pourtant existant depuis un certain temps mais qui, à l’image de l’intelligence artificielle, a mis du temps
à trouver sa place et son utilité – largement démocratisé ces dernières années : la réalité augmentée. Voire la réalité mixte, savant mélange entre réalité augmentée et réalité virtuelle.

Or cette réalité mixte fait de plus en plus sens dans le domaine de l’aménagement, tant le besoin d’ultrapersonnalisation et le souhait de pouvoir envisager son futur intérieur de façon « réelle » se répandent chez les clients. Les professionnels ont ainsi pris le problème à bras-le-corps en proposant, par l’intermédiaire de logiciels, de casques de réalité virtuelle ou d’autres expériences connectées, des solutions pour satisfaire cette nouvelle tendance (voir notre dossier consacré aux nouvelles technologies dans l’Agenceur n° 62).

Imaginer son chez-soi virtuel, c’est là toute l’essence du métavers finalement, qui fait appel aux sens de l’utilisateur en l’immergeant dans un monde 3D relativement proche de son quotidien.

Alors finalement, le métavers, espace de distraction visant à fuir la réalité, ou au contraire progrès logique et très concret, voire prosaïque, dans nos sociétés de plus en plus numérisées ? Sûrement un peu des deux.
En pleine expansion, il sera probablement à notre génération XY ce que les jeux vidéo étaient à nos parents et la télévision à nos grands-parents : une nouveauté parfois difficile à appréhender, mais qui s’impose comme source inépuisable d’évolutions extraordinaires, dans tous les domaines.

 

 

Brice-Alexandre Roboam

Type de support

Numérique (pdf), Papier et numérique (pdf)

Zone d'expédition

CEE / Suisse / Dom-tom, France Métropolitaine, Reste du monde