L’agenceur n°55

A partir de 12,00

Sommaire

FOCALE

  • Bois et aéroport : osmose à OslNEWS
  • Un nouveau milliard pour Hettich
  • Jouin et Manku font salon à Charles-de-Gaulle
  • Un Ange bleu pour Pfleiderer
  • Côté réas
  • Côté collecs
  • Bois et aéroport : osmose à Oslo

 

ACTUALITÉ

  • L’agencement prend ses distances
  • 2019, une bonne année pour le mobilier français

 

RÉALISATION

  • O’TACOS, LE FAST-FOOD AU TAQUET

 

PORTRAIT

  • MARTINELLI, L’AGENCEMENT VERSION HAUTE COUTURE

 

DOSSIER

  • POUR VIVRE HEUREUX, VIVONS BOIS

Edito

Vers le monde d’après, et au-delà…

Comment ne pas évoquer dans cet édito la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet nos pays ces derniers mois ? Comment faire comme si de rien n’était et développer une réflexion sur tel ou tel sujet qui paraîtrait bien futile face aux tragiques événements récents ? Comment surtout ne pas se préoccuper du sort de nos entreprises, qui tenteront courageusement de surnager dans la violente tempête économique qui s’annonce ? Les interrogations sont nombreuses. Trop nombreuses. Et ressasser le passé n’a jamais servi qu’à une seule chose : ralentir l’avenir. Donc, sans occulter les tristes certitudes, pourquoi ne pas regarder les choses à travers un prisme nouveau, empreint de la plus petite goutte d’optimisme dont nous puissions faire preuve ? Faire face, encaisser, courber l’échine, plier peut-être mais ne jamais rompre, tel le roseau de la fable. Pour avancer.

Ce n’est pas en s’apitoyant sur son sort et en regardant constamment en arrière que l’on peut réussir à progresser, bien au contraire. Les « fantômes du passé », les « c’était mieux avant » et autres « pourquoi nous ? » sont des expressions simplistes, ressassées par des acteurs en mal de volonté et d’envie, qui trouvaient malgré eux dans leur abattement un réconfort quasi salutaire.

Facile à dire, me direz-vous. Mais si l’espèce humaine s’était arrêtée à chaque obstacle, aussi important fût-il, nous en serions encore à frotter des silex pour allumer nos feux.

Puisque nos habitudes de vie ont été balayées d’un revers de manche (ou plutôt de coude, pour respecter les gestes barrières), pourquoi ne pas profiter de cette transition pour proposer de nouvelles solutions, de nouveaux standards, un nouveau demain ? Le travail – au bureau notamment – doit se réinventer, les établissements recevant du public, hôtels, restaurants, musées… vont devoir imaginer d’autres façons d’accueillir leurs clients. De sacrés challenges en perspectives, car les aménagements qui en découlent seront très nombreux. Certaines entreprises ont déjà pris le problème à bras-le-corps (voir page 16), d’autres rivaliseront d’idées géniales pour proposer une multitude d’innovations, c’est une certitude.

Certains médias vous rabâchent sans cesse l’idée d’un « monde d’après ». Si le terme est largement galvaudé, il n’est pourtant pas dénué de sens, tant qu’on l’appréhende de la bonne façon : vous étiez le monde d’avant, le monde d’après vous appartient toujours. Créez-le, imaginez-le.

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