Sommaire
ACTUALITÉ
- L’agencement a tenu ses Universités
- Quel magasin de meubles pour demain ?
- Le parquet à l’étude
- Dans le négoce, « ça va mieux »
- Produits : un début d’année riche en nouveautés
ÉQUIPEMENTIERS
- Dialogue entre métiers pour le déploiement de TUI
- Une sélection de produits des équipementiers
DOSSIER
Étroitement logés, richement agencés
- Investir le moindre recoin
- Rénover pour tout caser
- Douze mètres carrés où attendre autrement
PORTRAIT
- FURN, une vision commune du mobilier
RÉALISATIONS
- Des cinémas clés en main
- Vent de design sur Scotland Yard
MATÉRIAUX : LVT & PVC
- Camondo expérimente avec le lino
- Les designers entrent en scène
AGENDA
PUBLI RÉDACTIONNELS
- Eurobois
- Rehau
Edito
La bibliothèque était trop belle…
La fin de l’année 2017 a été marquée par une nouvelle contribution de l’agencement et de l’architecture d’intérieur à un monde meilleur : signée par l’agence néerlandaise MVRDV et réalisée en collaboration avec les architectes locaux Tupdi, « la plus belle bibliothèque » de la planète – ou du moins la plus futuriste – est née à Tianjin, dans la région de Pékin. Sur une superficie de 33 700 m2, on peut y stocker plus d’un million de livres au creux des ondes blanches qui, sur tous les pans de mur, courent jusqu’au plafond. Ces ondes sont aussi des escaliers que les visiteurs (15 000 par semaine à ce jour) empruntent pour accéder aux ouvrages et aux espaces de lecture. La prise de selfies dans ces rayons non linéaires a d’ailleurs occasionné quelques chutes inopinées… L’espace central d’accueil et d’information s’articule pour sa part autour d’une boule géante en dessous de laquelle, tout comme sous les pyramides du Louvre à Paris, s’organise la circulation dans les espaces fermés et les bureaux. La bibliothèque de Tianjin fait partie d’un complexe culturel géant de 120 000 m2 composé de plusieurs bâtiments abritant salles de concert, de spectacle et d’exposition, théâtres, cinémas et musées. Les architectes allemands GMP chapeautent cet ensemble qui n’est pas encore achevé, et pour lequel la levée de fonds publics a été, s’agissant d’un investissement culturel, très productive. Pas suffisamment cependant pour MVRDV, qui s’est trouvé dans l’impossibilité de finaliser la bibliothèque comme prévu : les ondes du plafond n’ayant pu être sécurisées, les livres qui devraient être classés à ces niveaux sont en fait des trompe-l’oeil. Ce qui fait tache, sans aucun doute !
Alice Heras
Rédactrice en chef