L’agenceur n°33

12,00

Sommaire

Actualité

  • Relancer le mobilier domestique

Architecture

  • Nouvelle jeunesse pour un Habitat 67

Focus

Panneaux : l’élément fondamental :

  • L’intérieur en avant
  • Perforation de génie au conservatoire du XVIIe
  • Du bleu contre le blues à la cafétéria Fantoni

Technologie

  • Une journée pleine d’impressions

Portes d’intérieur

  • Garofoli, design italien et noblesse du bois

Équipementiers

  • Agencement sur mesure pour les bureaux de Sanofi
  • Dans les Règles de l’Art
  • Les nouveautés des équipementiers

Dossier

Revêtements de sol : l’ère du graphisme :

  • La mode est au design graphique
  • Domotex confiant pour 2016
  • Un réseau pour les sols
  • Parquet écolo pour avocats d’affaires
  • La moquette joue la résistance
  • Un atelier haut en couleur

Entreprise

  • Un nouveau métier : agenceur de bar

Produits

  • La sélection de l’Agenceur

Sommaire

Repousser les limites du possible

La technologie permet de se consacrer davantage à la recherche de nouveaux chantiers

De plus en plus sophistiqués, les agencements des espaces de vie ont recours à des techniques de conception et de fabrication évoluant à grande vitesse. À commencer par les logiciels de CFAO, qui permettent désormais la modélisation 3D des plans de fabrication. Très vivants, ces plans simplifient grandement le dialogue entre agenceur et maître d’œuvre et d’ouvrage. L’agenceur comprend plus facilement la demande de l’architecte, et l’architecte peut de son côté vérifier aisément que l’agenceur a bien perçu la philosophie de son ouvrage. Au cas où cela ne suffirait pas, l’agenceur peut également amener son client à littéralement se promener dans des boîtes de taille réelle où, muni de lunettes 3D, celui-ci pourra visualiser l’agencement proposé en grandeur nature. Une fois validés, les plans sont mis à exécution sur des machines à commande numérique qui vont vite, sont propres et capables de réaliser des formes très complexes d’un seul tenant. Autre option : fabriquer la pièce directement sur une imprimante 3D. Cela prend pour l’instant un temps considérable, mais permettra bientôt de réduire l’étape du prototypage et de tester différentes possibilités de design à moindre coût. Certes, cette technologie est parfois onéreuse : imprimantes 3D, machines CN à cinq axes, processeurs supportant des logiciels lourds représentent des investissements importants pour les petits agenceurs. Mais elle permet de se consacrer davantage à la recherche de nouveaux chantiers. Et elle est surtout en mesure de repousser, dans un avenir proche, les limites du possible de l’agencement.

Yves Samama