FICHE ESSENCE “LE MELEZE DE SIBERIE” A DECOUVRIR DANS LE N°203 DE BOISMAG
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L’actualité de la filière, de la construction, du négoce, des équipementiers…
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La filière forêt-bois suspendue au conflit russo-ukrainien
Le marché des terrasses bois promis à un bel avenir
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RE2020, le bois a une belle carte à jouer
EDITO
LE BOIS VECTEUR DE PAIX
Vous nous l’aviez demandé il y a quelques semaines lors d’un vote en ligne organisé pour sélectionner nos prochaines fiches essence. Après un scrutin
des plus démocratiques, organisé en début d’année auprès de nos lecteurs, le mélèze l’a finalement emporté haut la main face à ses concurrents. Et c’est donc tout naturellement que nous vous proposons ce mois-ci une fiche consacrée à cette belle essence des forêts du Nord : le mélèze de Sibérie.
Loin de la tourmente qui règne actuellement à l’est de l’Europe, loin d’une quelconque prise de position sur le conflit russo-ukrainien, et loin de faire d’une quelconque manière la promotion des bois russes, cette fiche essence présente simplement un bois plébiscité par nos lecteurs et par le marché français. Il est donc juste d’en parler et de ne pas occulter ce choix. Matière première renouvelable présente sur toute la planète depuis toujours, le bois ne sert plus à fabriquer des catapultes ou des navires de guerre. C’est un matériau pacifique qui circule, voyage et s’échange. Au moment ou une utopie d’autarcie est sur les lèvres de certains commentateurs, le bois reste un matériau vecteur de paix. Un matériau qui permet de tisser des relations entre différents pays et différentes cultures, et qui assure à des populations vivant dans de petites communautés, généralement très éloignées des grands centres urbains et des lieux de décisions, de s’assurer un modeste revenu. BOISmag continue et continuera donc à mettre en lumière des essences indigènes comme des bois d’importation, pour montrer toute la diversité et la richesse des forêts et des usages du bois. Toute l’équipe de BOISmag se joint à moi pour espérer de tout coeur que les canons se seront tus et qu’une issue pacifique sera en vue au moment où ces pages seront imprimées.
Adèle Cazier
