BOISmag n°201

A partir de 12,00

FICHE ESSENCE “LE CHATAIGNER” A DECOUVRIR DANS LE N°201 DE BOISMAG

SOMMAIRE

NEWS
L’actualité de la filière, de la construction, du négoce, des équipementiers…

AGENDA

PUBLICATIONS

NOMINATIONS

INTERVIEW SPÉCIAL
Obbia : le plus important est de choisir le bon produit pour la bonne application

SALON
Artibat : des nouveautés et des projets pour les professionnels

COMMERCE
Fenêtre sur le marché du bardage bois

FORMATION
L’ESB investit pour l’avenir

CONSTRUCTION
Investir pour innover, innover pour isoler
L’évolution des savoir-faire

ENQUÊTE
Construction bois : un marché prometteur, des défis à relever

PRODUITS

EDITO

LA FORÊT, GARANTE DE L’AVENIR DU CLIMAT

Du 31 octobre au 12 novembre, la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques, plus connue sous le nom de COP 26, se déroulait à Glasgow (Écosse) en présence de plus de 190 dirigeants de la planète. Au coeur des débats, qui ont agités la cité écossaise pendant deux semaines, un
objectif affiché : réduire les causes de l’effet de serre pour parvenir à contenir au maximum le réchauffement climatique. Un objectif ambitieux pour certains, difficilement réalisable pour d’autres, qui place la forêt au centre des débats.
Puits de carbone, poumon vert de la planète, la forêt est essentielle à l’équilibre de nos écosystèmes. Et après de nombreuses années de discussions, cette COP, au bilan parfois critiqué pour son manque d’engagements, promet de mettre fin à la déforestation à l’échelle mondiale ! Annoncé le 2 novembre, la « Gouvernance mondiale des forêts » est le premier accord officiel émanant
de la Conférence des parties. Ratifié par plus de 100 pays représentant 85 % de
la surface forestière mondiale, dont le Brésil, mais aussi le Canada, la Russie, l’Indonésie ou la RDC, ce « forest deal » engage les États membres à mettre fin à la déforestation et la dégradation des terres à l’horizon 2030. Pour y parvenir, des financements publics et privés, d’un montant de 16,5 milliards
d’euros, seront mis à disposition des signataires. Une enveloppe conséquente,
à la hauteur du défi à relever, sachant que la déforestation s’est accélérée au cours des dernières années malgré la ratification d’accords internationaux.
Salué par certains et critiqué par d’autres – dont les ONG environnementales–, cet accord a aujourd’hui le mérite d’exister. Aux pays signataires de tenir leurs engagements pour l’avenir de notre planète, quoi qu’il en coûte ?

Adèle Cazier

Type de support

Numérique (pdf), Papier et numérique (pdf)

Zone d'expédition

CEE / Suisse / Dom-tom, France Métropolitaine, Reste du monde