BOISmag n°159

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Sommaire

FOCUS 

  • Artibat : demandez le programme !
  • Les nouveautés produits d’Artibat

VIE DES ENTREPRISES 

  • Neuhofer Holz fête son 366e anniversaire
  • Atulam poursuit ses investissements
  • Biesse France renforce la partie construction
  • Innovations, investissements, rachats, partenariats…

ACTUALITÉ 

  • La construction modulaire peaufine ses modèles industriels
  • Et les gagnants sont…
  • 22 nuances de vert pour réinventer Paris
  • Radiographie de la filière bois normande
  • L’UMB-FFB au travail

ENQUÊTE 

Construction bois : aller plus haut

Edito

La course ne fait que commencer

28 mètres, 35 mètres, 50 mètres, 57 mètres en attendant davantage… la course à la plus haute tour en bois est lancée. La France, soutenue par son gouvernement, est plutôt bien placée et se retrouve dans le peloton de tête aux côtés de Bergen en Norvège (qui détient pour l’heure le record : 50 mètres), Vienne en Autriche ou Vancouver au Canada. Dans l’Hexagone, les villes participantes ne manquent pas. Après Bordeaux, Nice et Marne-la-Vallée, d’autres devraient bientôt se lancer. Les résultats de l’appel à manifestation lancé par Adivbois et deux ministres, Emmanuelle Cosse et Stéphane Le Foll, le 7 juin dernier pour identifier les sites qui accueilleront ces immeubles, seront bientôt dévoilés. Suivra un concours, le Puca, pour sélectionner les équipes qui réaliseront les premiers « immeubles à vivre bois » (c’est ainsi qu’Adivbois les nomme) d’au moins 10 étages. Objectif: atteindre… (allez, on y croit!) 30 étages d’ici à 2030. Si ces «immeubles à vivre» sont surtout de l’ordre du spectaculaire, ils ont au moins le mérite de démontrer que les pré­jugés concernant la construction bois n’ont plus lieu d’être. Ces tours peuvent devenir le vecteur du développement de la construction bois, des maisons individuelles aux immeubles de logements de trois à sept étages en passant par les éta­blissements publics et tertiaires. Pour le bénéfice de toute la filière: forestiers, scieurs, industriels et transformateurs, sans oublier les négociants. Le bois a la chance de surfer sur la vague du «construire durable». La course aux projets bois en hauteur ne fait donc que commencer. Mais sur la durée, et si l’on prend un peu de recul, c’est de la course à la construction bois en général qu’il est vraiment question, et cette course, il faut la gagner. Alors, à vos marques, prêts, partez!

Stéphanie Obadia