Sommaire
VIE DES ENTREPRISES
- Dans les salles de torture de Ceribois
- Une nouvelle ère pour Swiss Krono
- Innovations, investissements, rachats, partenariats…
FOCUS
- Exportations de grumes: l’épilogue?
- Le marché des sciages à la peine
VENTES D ’AUTOMNE
Calendrier des ventes d’automne de l’ONF
ACTUALITÉ
- Brexit: wait and see!
- Le Commerce du bois se mobilise
- À quand la reprise?
- Produits Et matériels
Edito
Yes, we can export !
6,1 milliards d’euros, cela vous parle ? Il s’agissait du déficit de la balance commerciale de la filière bois en 2012. Un chiffre qui, comme les années précédentes, avait suscité les critiques du ministre de l’Agriculture et de la Forêt. Et qui est aujourd’hui en nette diminution : il est descendu à 5,7 milliards en 2015 (chiffres de l’Agreste). Une belle performance lorsque l’on sait que l’essentiel de ce déficit est dû aux meubles, pâtes et papiers (4,5 milliards d’euros) ! Alors, can we export ? Yes, we can. En 2012, le total des exportations de la filière atteignait 9,132 milliards d’euros. Et en 2015, 9,3 milliards. Qu’exportons-nous ? Les ouvrages de la tonnellerie, un de nos fleurons depuis toujours, mais aussi des feuilles de placage, des panneaux de particules, des contreplaqués, des produits à valeur ajoutée, des sciages… et des grumes de chêne – vous l’aurez deviné –, au grand dam des scieurs qui dénoncent le manque de matière première et la hausse des prix. Au fil de ce numéro, l’exportation revient dans plusieurs articles, qu’il s’agisse donc du traitement des grumes de chêne vouées à l’export, mais aussi de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, ou encore des chiffres des sciages. Je vous laisse découvrir nos talents d’exportateurs, et les polémiques qui fusent au sein de notre filière. Je vous laisse aussi exporter vos talents de touristes. Que ce soit en France ou à l’étranger, je vous souhaite d’excellentes vacances ensoleillées, loin des folies meurtrières qui nous ont frappés ces derniers mois.
Stéphanie Obadia
