Artisans & Bois n°50

A partir de 6,00

Sommaire

CHANTIER

  • Le bois au fil de l’eau

ACTUALITÉ

AGENDA

  • Pour tout savoir sur les salons et les formations

Salon

  • Le bois fait son forum
  • Produits

Outillage

  • Batteries : une course de haut volt

Dossier

  • Machines : les artisans à l’ère du numérique

Les machines à commande numérique ont fait leur entrée dans les ateliers des artisans.

Une mutation qui les conduit à repenser l’organisation du travail, et oblige les fabricants à innover pour leur proposer des modèles adaptés.

  • L’avenir de la machine à bois
  • Lever les freins à l’utilisation du numérique
  • Des machines pour tous

Gros plan

  • Bepos : de l’énergie à revendre
  • Un bâtiment en bois très positif
  • Le pôle Molière n’est pas avare en énergie
  • Anglet parie sur le Bepos

Design

Le luxe, des Vosges à Paris

Edito

Ce n’est pas un choix

Comme souvent les années d’élection présidentielle, en ce début 2017 l’activité semble tourner au ralenti. Les gros donneurs d’ordre sont dans l’expectative des résultats électoraux, qui pourraient – on ne l’espère pas – bouleverser les marchés, d’autant plus que dans la course à l’Élysée, certains candidats prônent le Frexit. Un retour au franc et à la fermeture des frontières pour les personnes, mais aussi pour les exportations et les importations, ne serait pas souhaitable pour les artisans du bois qui, de nos jours, interviennent à l’étranger et se fournissent un peu partout. Et que dire de la paperasserie supplémentaire que la conversion au franc entraînerait, alors qu’ils se plaignent à juste titre de passer déjà trop de temps en tâches administratives au lieu de se consacrer à la recherche et à l’exécution des chantiers ? Un tel bouleversement constituerait très probablement un coup de frein pour les projets de construction en cours, et par conséquent pour les investissements des artisans en termes de modernisation et d’adaptation de leurs ateliers de production. Or, comme comme le montre le dossier de ce numéro, ces investissements ne sont plus vraiment un choix : si des PME et des TPME cessent de s’adapter à l’époque, c’est-à-dire à une demande de plus en plus exigeante en termes de qualité et de temps de production-livraison, en acquérant des machines capables de répondre à ces exigences, elles ne survivront pas dans un monde où la concurrence est féroce. Lorsqu’on parle à des artisans du bois en activité, on s’aperçoit qu’ils ont compris depuis longtemps que ces investissements sont à la fois une carte de visite et une manière de progresser dans un monde où, en définitive, il ne sert à rien d’essayer de s’isoler.

Stéphanie Obadia

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Numérique (pdf), Papier et numérique (pdf)