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Petites ambitions pour petit business act
Le mardi 9 juin, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé une série de mesures pour lever les freins à l’embauche et relancer l’emploi dans les TPE et PME. Dix-huit mesures au total pour ce « Small Business Act », dont 4 000 euros de primes à l’embauche d’un premier salarié, la possibilité de renouveler deux fois les CDD, la lutte contre les fraudes au détachement, l’intervention sur les délais de paiements, la consolidation de la relation employeur/apprenti, la simplification et réduction des effets de seuils… Manuel Valls souhaite se lancer dans une « bataille pour la croissance et l’emploi » dont le coût devrait avoisiner les 200 millions d’euros. Mais une bataille qui arrive un peu tard et dont les répercutions sur l’activité économique et l’efficacité laissent sceptiques. Ce plan est d’ailleurs perçu comme un « saupoudrage de mesures qui manque d’ambition», selon l’UPA. La préoccupation des TPE et PME est de survivre et tenir. Elle n’est pas tant dans l’embauche mais dans le retour de la croissance et de l’activité. Sans amélioration du carnet de commandes et sans reprise réelle de l’activité, les entreprises opteront peut-être davantage pour la flexibilité, la productivité ou le recours à l’intérim mais pas forcément pour l’embauche. Bref, un plan qui a tout d’un « small business act » ! Alors, tout pour l’emploi, certes, mais à quand tout pour la croissance ?
Stéphanie Obadia